J'étais décidé à ne rien écrire ce soir car fatigué et peu inspiré. J'ai parcouru les news, les blogs ; je ne pouvais pas à mon tour m'exprimer sur la disparition de Mandela. Après des hommages aussi brillants et plein de poésie comme celui de Christiane Taubira (http://www.huffingtonpost.fr/christiane-taubira/nelson-mandela--rolihlahla-monde_b_4394382.html), il était ridicule d'intervenir.
Et puis la lecture d'articles antinomiques de mes blogueurs préférés par leur pertinence, leur talent ou leur truculence, leur style aussi, et plus exactement en lisant les commentaires qu'inspirent leur billet respectif mais pas seulement, j'ai été pris d'un certain dégoût. En réalité, j'étais furieux. Avant de me promener dans la blogosphère, il était pour moi impossible d'imaginer un tel dédain plus ou moins fin ou argumenté du parcours d'un tel homme ou plus exactement du tel parcours d'un homme.
Évidemment, quand on est de gauche , on a beaucoup d'admiration pour l'homme. Évidemment, quand on est de gauche on est sensible à une réconciliation aussi historiquement spectaculaire entre personnes si différentes. Évidemment, quand on est de gauche, on ne peut associer le terme de terroriste à l'image de cet homme ; comment dénommer un Jean Moulin en 1942, par exemple ?
Non cet exemple n'est pas nul car j'aimerais connaître les autres possibilités d'exprimer sa colère dont pouvait disposer un homme de peau noire au sein d'une société si violemment raciste ?
Il y a plus de vingt ans, moi qui suis nul dans l'expression ou même dans l'apprentissage d'une langue étrangère, j'évoquais mon projet d'apprendre le zoulou, par pure provocation bien entendu. Autant dire que j'étais intéressé par le sujet, passionné même. Seulement, loin de moi l'idée d'idolâtrer cet
homme . Quand on est de gauche, on peut admirer tel ou tel, se saisir de modèle mais on, en
tout cas, je n'ai pas la culture du chef ou celle de la dévotion.
J'espère seulement que l'Afrique du Sud poursuivra son chemin vers une démocratie assumée en respectant fondamentalement toutes les différences composantes naturelles de sa population afin de donner raison à ces blogueurs rêveurs de gauche.
Et puis la lecture d'articles antinomiques de mes blogueurs préférés par leur pertinence, leur talent ou leur truculence, leur style aussi, et plus exactement en lisant les commentaires qu'inspirent leur billet respectif mais pas seulement, j'ai été pris d'un certain dégoût. En réalité, j'étais furieux. Avant de me promener dans la blogosphère, il était pour moi impossible d'imaginer un tel dédain plus ou moins fin ou argumenté du parcours d'un tel homme ou plus exactement du tel parcours d'un homme.
Évidemment, quand on est de gauche , on a beaucoup d'admiration pour l'homme. Évidemment, quand on est de gauche on est sensible à une réconciliation aussi historiquement spectaculaire entre personnes si différentes. Évidemment, quand on est de gauche, on ne peut associer le terme de terroriste à l'image de cet homme ; comment dénommer un Jean Moulin en 1942, par exemple ?
Non cet exemple n'est pas nul car j'aimerais connaître les autres possibilités d'exprimer sa colère dont pouvait disposer un homme de peau noire au sein d'une société si violemment raciste ?
Il y a plus de vingt ans, moi qui suis nul dans l'expression ou même dans l'apprentissage d'une langue étrangère, j'évoquais mon projet d'apprendre le zoulou, par pure provocation bien entendu. Autant dire que j'étais intéressé par le sujet, passionné même. Seulement, loin de moi l'idée d'idolâtrer cet
homme . Quand on est de gauche, on peut admirer tel ou tel, se saisir de modèle mais on, en
tout cas, je n'ai pas la culture du chef ou celle de la dévotion.
J'espère seulement que l'Afrique du Sud poursuivra son chemin vers une démocratie assumée en respectant fondamentalement toutes les différences composantes naturelles de sa population afin de donner raison à ces blogueurs rêveurs de gauche.
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