lundi 29 juin 2020

C'est l'histoire d'un mec

C'est l'histoire d'un mec qui est devenu maire par hasard il y a 25 ans.
 Il n'était pas préparé à ça, il n'était pas fait pour ça
 Il a fait de son mieux et il a été réélu à chaque fois
Réélu dès le premier tour.
 Irascible parfois, directif tout le temps, les autres politiques l'ignorent.
 Il est réélu.
Il est de droite, une vraie droite, la populiste qui ne se satisfait d'aucune action, d'aucun gouvernement.
La décentralisation, la loi nôtre, la réforme des régions, la métropolisation, la mutualisation, rien ne trouve grâce à ses yeux.
La gauche, la droite, le centre, non, sans étiquette y a pas mieux
Il est réélu.
Une campagne menée par lui nous rajeunit.
Il la fait comme dans les années 80.
Il ment, détruit, et copie.
S'invente des convictions.
Écrit des propositions qui deviennent des engagements.
Il en fait plein.
Plein sur tout et sur rien.
Après 25 ans, il aurait encore tant à faire..
Pas de démagogie disait-il.
Il est réélu.
En confiance disait-il, avec méfiance pensait-il.
Cette fois, au premier tour, il n'est pas élu.
La maladie lui donna trois mois de plus.
Au second tour il trembla, il est passé à ça
Les gens ne sont pas venus,
Il a été réélu.


BDC

La démocratie, c'est beaucoup plus que la pratique des élections et le gouvernement de la majorité: c'est un type de moeurs, de vertu, de scrupule, de sens civique, de respect de l'adversaire; c'est un code moral           Pierre Mendès France

mercredi 13 mai 2020

Mieux que la barbe, le masque

55+3
Le confinement est terminé depuis trois jours, mais il dure encore. Sans activité professionnelle, ou en télétravail d'ailleurs, le changement n'est  pas  spectaculaire. Et c'est tant mieux car la prudence est toujours nécessaire. Ne pas faire n'importe quoi, les geste barrières et tout ça, le masque, doivent nous permettre de nous débarrasser peut-être définitivement, allez savoir, de ce truc. Il parait qu'il faut objectiver sa peur ; pour la dépasser en quelque sorte...les gestes barrière. Ou alors l'inverse : il y a bien longtemps, enfant ou ado, lorsque je craignais un événement plus ou moins dramatique, plus ou moins désagréable, j'y pensais sans cesse. Contrairement à certains qui font l'autruche, sans ignorer  le danger, se le cachent, je me mettais en situation. En me disant, si je pense à tout ça, ça n'arrivera pas. Ca marchait pas mal. Objectiver sa peur,  c'est autre chose mais ça peut marcher aussi.
Les gestes barrière, d'accord, mais il faut le masque. C'est vrai, on étouffe la-dessous, c'est vrai ce n'est pas efficace cent pour cent, on nous disait que c'était inutile, qu'on ne savait pas le mettre, qu'on n 'a pas l'air malin avec, que ce n'est pas donné....néanmoins c'est le plus beau geste barrière, c'est pour l'autre plus que pour soi. De plus, c'est encore mieux que la barbe pour se cacher derrière. On sourit, on grimace, on fait la moue, rien ne se voit. Attention, néanmoins, on peut avoir tendance à se parler tout seul à haute voix. On est un peu chez soi. Le plus dur est trouver de l'air mais on va s'y faire, peut-être. On a le droit d'en douter.
A ce sujet, très belle lettre de l'écrivain Olivier Adam lue sur France Inter ce matin sur le doute et les imbéciles qui savent tout et ne doutent jamais. Je doute tout le temps et je me tais parfois, mais est-ce suffisant ?

dimanche 10 mai 2020

Le journal d'un confiné (acte 27 : Le passage à l'heure déconfinée)

Jour 53
Les cérémonies commémoratives du 8 mai 2020 se distingueront aisément des 74 précédentes. Cinq personnes par monument aux morts, pas plus. Par contre, dans certaines communes dont la mienne, aucun des participants ne portait le masque. On porte la gerbe, on est à 50 cm et on oublie la distanciation physique  (mieux que sociale comme l'on fait remarquer mes camarades). Ces photos bien particulières seront des marqueurs pour les historiens. 2020, l'année du covid 19 juste avant celle du covid 2022 ou de la grande famine qui a suivi une augmentation moyenne de la température de 6 degrés. Elle même, conséquence d'une violente relance économique à l'ancienne. Une productive bien centrée sur les énergies fossiles, celles qui favorisent le CO2 et l'effet de serre et qui accessoirement enrichissent les plus riches... 
Oui les psy ont du travail !

Jour 54
On est prêt pour la sortie. On a des masques de toutes sortes. Des jetables, des chirurgicaux, des tissus lavables, bien fabriqués par une pro et peu coûteux, et d'autres encore fournis par mon  fils (par courrier) et achetés sur un site, plus esthétiques, genre bandit de grand chemin. Les premiers coûtent un bras. Leur légèreté, leur minceur ne donnent pas vraiment confiance. Je ne suis pas certain qu'ils soient plus efficaces que les dits grand public. 
On a beaucoup joué durant ces deux mois ou presque ; pour faire plaisir à ma fille de....22 ans, rami, uno, monopoly, bac...; je  sais, comme dirait Philippe, l'écroulement est proche ou déjà atteint.
D'ailleurs, à sa place, j'aurais plutôt parlé d'effondrement ou même d'anéantissement s'il voulait faire fort ;  écroulement, ça fait château de sable...effondrement, ça fait plus sérieux, anéantissement plus apocalyptique. Du coup, Macron n'a pas apprécié ce grand mot. En réalité, il souhaite contrarier son PM tranquillement dès qu'il le peut...pour le faire c...
C'est à croire même que celui  qui serait à l'origine de la création d'un nouveau groupe parlementaire, soi-disant plus écolo, serait Macron lui-même afin d'amorcer sa réinvention...
Oui les psy auront du travail !


Jour 55
Aujourd'hui, dernier jour du confinement radical, la météo nous avait promis des trombes d'eau, on les attend encore à 22 heures. De la pluie toute la journée quand même. 
Sur fb, j'ai lancé un court débat sur le RSA à destination des jeunes précaires de moins de 25 ans. Evidemment, tout le monde y est favorable à l'exception de quelques uns trop attachés à la valeur travail à laquelle ils lui associent d'autres principes désuets et sans fondement surtout dans le contexte actuel. C'est un peu à l'image du revenu de base ou universel sur lequel il y a encore quelques années j'étais encore très réservé. J'y suis aujourd'hui très favorable. Les discriminations en tous genres, les fortunes démesurées sans lien avec de réels mérites, l'évolution du salariat, l'ubérisation, le cynisme de certains néolibéraux ..etc ..m'ont bien aidé à avancer sur ce point.

55 jours après, j'ai pris un peu moins de 2 kilos, quand même (c'est moins que la moyenne parait il). Problème : avec le temps pourri et la fermeture des salles de sport pour de nombreuses semaines encore....ce n'est pas gagné.

jeudi 7 mai 2020

Le journal d'un confiné (acte 26 : un examen de passage)

Jour 51
Pas envie.

Jour 52
Une nouvelle fois Philippe nous a proposé une prestation propre mais sans information nouvelle, bien ennuyeuse et presque inutile. Joffrin fait une analogie avec la barbe de Philippe et les cartes de France rouge et verte. C'est bien vu. D'un côté la blancheur gagne de  la surface, de l'autre on peut espérer que le rouge se  retire définitivement.
Il faut bien admettre qu'il y a de quoi se faire des poils blancs !
Je ne vais pas me forcer à analyser le fond, j'en ai dit ce que j'en pensais. Par contre, comparer les prestations des différents ministres n'est pas sans intérêt.
Par ordre d'arrivée, Véran a pris la parole juste après Philippe. On ne peut pas dire qu'il est mauvais, il est sérieux, appliqué mais sans relief  ; genre bon élève devant son prof principal. Il fait lèche-cul aussi. Il pourrait être malicieux mais il se retient, il n'est pas encore assez grand. Globalement, pas d'erreur visible, il a bien maîtrisé son stress.
Puis Elisabeth Borne est intervenue. Un peu le même genre mais en pire. Ennuyeuse, d'un ton monocorde d'une tristesse infinie, elle semblait débuter en prise de parole en public. Je n'en dirais pas plus, c'était la seule femme à prendre la parole et on sentait qu'elle avait du mal à assumer cette responsabilité. Une seule femme avec une fonction clé dans cette crise, en matière d'égalité, ce n'est pas encore gagné !
Ensuite, nous avons assisté à la prestation du Ministre de l'intérieur. Castaner affiche d'emblée une posture plus décontractée ; genre, tu vas voir moi je suis à l'aise devant les journalistes, la télé  ne m'impressionne plus. C'est vrai, il tient bon. On sent bien qu'il n'est pas du niveau à Philippe mais il possède un minimum de charisme  et un côté séduisant qu'il tente de mettre en scène. Seulement, ça bloque un peu et ça se bouscule de temps en temps au portillon. Pourtant son intervention était la plus simple à réaliser.
Puis vînt Blanquer. Stress maximum avec un rangement ininterrompu de ses fiches. Cet homme semble avoir perdu toute confiance en lui. Il assurait il y a un an ou deux mais depuis il s'enfonce doucement et se dirige tranquillement vers la sortie. Globalement, il a pourtant réalisé une prestation acceptable sur un point complexe mais presque dans un état second.
L'arrivée de  Le Maire a  contrasté avec le ministre de l'Education. Dès le début, j'ai le sentiment qu'il veut afficher une supériorité  naturelle sans forcer le trait. Sur la forme, il est bon. Sur le fond, il n'a pas de scoup mais il fait comme si. Sa stature rivalise avec celle de Philippe et j'ai le sentiment que la concurrence se situe aussi à un autre niveau.
Je n'ai pas écouté les questions pas toujours emplies d'intérêt, je suis allé voir ma petite maman. C'est prévu dans l'attestation de Castaner. C'est bien con. A 63 ans être obligé de remplir une attestation pour aller voir sa mère qui est  souffrante ! C'est un cauchemar, on va se réveiller, avec des hôpitaux super équipés mais vides ou presque, avec un taux de chômage de 7.5 % voire moins, une transition écologique en bonne voie, un festival dans chaque ville, un gouvernement bienveillant sans mesure du PIB mais avec un indicateur de bien être prioritaire, une assemblée de citoyens tirés au sort en plus du parlement classique......
Je  sens que les psy vont avoir du boulot.

mercredi 6 mai 2020

Le journal d'un confiné (acte 25 : Le Maire avance masqué ?)

Jour 49
La course aux masques est lancée. Elle est semée d'obstacles, comme le gel hydroalcoolique il y a quelques semaines. En aura, en aura pas ?
Les stocks des hypers sont vidés en quelques minutes. Les pharmaciens n'en ont pas, ou plus, ou les réservent. Certains en achètent plein. Si c'est pour les porter sous le nez, ce n'est pas la peine, ça sert à rien. Si c'est pour les stocker jusqu'en 2030, ils seront mités, inutilisables, ça sert à rien. Se jeter sur ces pauvres masques comme des morts de faim, des égoïstes, des abrutis...Non ce n'est pas la majorité, mais on s'en approche sérieusement. (En réalité je n'ai rien vu; j'invente... mais on m'a dit que..et j'écris ce que je veux.)
Sérieusement, la gestion de la crise sanitaire par ce pouvoir est très moyenne ; sa compétence dans beaucoup de domaines est très moyenne ; son intégrité, son honnêteté sont très moyennes....et comme disait l'autre quand on a tout de moyen, on est en-dessous de la moyenne.
La conduite de ces gens, l'amateurisme de ce gouvernement sont liés.
Montesquieu écrivait
Les peuples ont le gouvernement qu'ils méritent
Le chemin sera long pour mériter mieux, mais "là où il y a une volonté...

Jour 50
Un peu plus tôt je m'interrogeais sur le successeur à Philippe  tant celui-ci semble grillé. Manifestement son ton, sa méthode se sont peu à peu éloignés de Macron. L'un autoritaire, cassant et déterminé, le fils à Juppé,  quoi ! L'autre, plus souple, plus dans la pédagogie mais dans la démagogie aussi. Les deux nous parlent comme à des gosses. L'infantilisation est au top. On vous fait le bien malgré vous ! Le pire est qu'ils ignorent presque tout et ça se voit.
Après, ce brave Edouard peut nous faire une fillonite et rester cinq ans en subissant les affronts de la Présidence, se faire rabaisser et se présenter à l'élection en 2027. Je n'y crois pas.
Le Maire me paraît en bonne position pour lui succéder. Il pratique pas mal le greenwashing en ce moment. Il ne devrait rien changer, c'est donc un excellent candidat. 

Cela fait un lien avec le mien de maire qui lui aussi fait du greenwashing. Par exemple, il publie aujourd'hui sur son site officiel une photo de fleurs obtenues, soi disant, grâce à la gestion différenciée des espaces verts....
Cette gestion consiste à entretenir certaines parcelles qui se voient et laisser à l'abandon des espaces à proximité de certaines habitations. La prochaine étape sera une photo de lui sur un vélo, déguisé en monsieur cetelem, ou avec une fleur dans ....les cheveux. Vivement le second tour avant que la raison l'abandonne définitivement.

lundi 4 mai 2020

Le journal d'un confiné (acte 24 : L'indécision à venir)

Jour 47
Il paraît que notre cher Edouard Philippe devrait nous quitter sous peu. Macron s'est lassé de ce grand bonhomme avec une barbe grise  et curieusement blanche que l'histoire retiendra. Il en aura connues  des vertes et des pas mûres. Mais aussi du jaune, beaucoup de jaune et pour finir du noir, dramatiquement noir. Il a des chances de rejoindre son Havre de paix. Retrouvera t'il ses amis bleus ? ou  restera t'il proche des oranges du Modem ?
On ne se fait pas d'illusion, il est peu probable qu'à son départ on assiste à un virage vert, pourtant indispensable . On attendra 2022. Sera t'il remplacé par un traître rose ? un vieux rose ! J'espère que non. Le stock doit être épuisé.
Pour le rouge et le noir, comme le bleu marine, on est tranquille...Ce sera un gris ou un orange ?

Des nouvelles de Bolsonaro, mon fil rouge du confinement :  Ce pauvre Jair vient d'accuser l'OMS d'encourager les enfants à se masturber...J'attends confirmation. Au rythme où  il enchaîne les conneries, sa destitution n'est plus un rêve.

Jour 48
Personnellement, j'attends le 11 mai avec impatience, comme un militaire la fin de son service....zéro zéro zéro zéro...C'est vrai qu'aujourd'hui plus personne ne connaît ce refrain.
2 mois, ça ne vaut pas un an, mais quand même cela dépend de ce qu'on en fait et de l'âge qu'on affiche.
Il paraît que la majorité d'entre nous ne croît pas à la fin du confinement ?
Et l'autre Véran qui en rajoute, si vous n'êtes pas sages, ça ne sera pas le 11 !
Ils viennent d'inventer un nouveau genre, un régime autoritaire encore inconnu, la  dictature parentale. On est franchement dans une relation adulte-enfant, un des pires styles de management, le paternalisme. Il y en a même qui découvre l'existence de l'Etat (ou de son autorité). Depuis 3 ans (au moins) on se fait et on se laisse manipuler comme jamais. Ils mentent tous les jours mais c'est pour notre bien. 
Que va pouvoir réinventer ce pauvre Macron sur les ruines d'un pays avec ses habitants hébétés ?

vendredi 1 mai 2020

Le journal d'un confiné (acte 23 : Qu'en penser ?)

Jour 45
Raoult revient une nouvelle  fois dans l'actualité avec une vidéo sur YouTube et un long entretien sur une chaîne d'infos en continu. Je ne sais pas ce qu'il faut en penser de ce monsieur. Lui se fout royalement de ce je pense et en cela il est particulièrement sympathique. Il semble que l'image qu'il renvoie lui importe peu mais en même temps il la cultive. Au cours de l'entretien comme dans la vidéo, il est particulièrement convaincant. Et puis, il ne faut pas se le cacher, on aimerait qu'il ait raison sur tout. Néanmoins, il doute et il aime douter comme tout scientifique qui se respecte. Mais il doute avec une certaine arrogance. Globalement, ce passionné maîtrise mal la langue de bois et les propos lisses et trop consensuels mais j'ai le sentiment qu'il était plus prudent qu'à l'accoutumée et pas  toujours très à l'aise.
Une épidémie qui serait quasiment terminée au cours de la deuxième semaine de mai, on veut bien en accepter l'augure....

Jour 46
Très beau temps en ce 1er mai, pas loin de rappeler le pire des jours du mois de novembre d'une année x. Ce confinement aura eu le mérite d'éviter à tous les sympathiques syndiqués de se tremper jusqu'aux os et d'attraper un autre corona habituel mais moins sournois.
En ce jour de fête des travailleurs j'avais l'ambition d'entamer une réflexion sur cette grande question, l'économie ou la santé ? La bourse ou la vie ?
J'évoquais déjà  cette problématique je ne sais quel jour n où finalement dans le cadre d'une pandémie, sans  donner la priorité à la santé, en choisissant l'économie, cette dernière s'écroule quand même. La leçon du moment va plus loin. En négligeant le système de la santé, on met en danger tout l'équilibre d'une économie pourtant basée sur un socle libéral altéré quelque peu, il est vrai, par un contrat social bien ancré en chacun d'entre nous quelle que soit notre orientation politique. La polémique sur le prix des masques est éclairante. On ne peut admettre que cet Etat qui, en ces temps devrait être protecteur, ne fait pas en sorte de bloquer le prix des masques au plus bas, au prix coûtant, en fonction de sa catégorie. Et même qu'un nombre minimal soit remis gratuitement à chacun. Il est probable que les collectivités se substituent à l'Etat pour en distribuer un peu partout gratuitement, pas assez mais c'est déjà ça. Les trop beaux qui ne supporteront pas de s'enlaidir et de se ridiculiser avec un bout de tissu sur le nez pourront  les donner par solidarité. Chacun doit pouvoir faire ce qu'il veut à partir du moment où l'on ne met pas la santé des autres en danger. Il me semble qu'on se laisse de plus en plus infantiliser, par peur, de son ombre parfois.
Globalement, nous sommes relativement loin du concept "quoiqu'il en coûte" ou de l'idée "de sortir des idéologies moi le premier". La loi du marché doit rester la règle.
Je me suis un peu perdu mais pour revenir à mon thème initial de la prévalence de l'économie sur la santé ou l'inverse, je ne dis rien d'autre (enfin je me comprends) que Kant qui affirme la dignité infinie de la vie, qui ne peut jamais s'évaluer dans l'ordre des prix, et Nietzsche..etc ...à lire ou entendre chez France Culture...
Sans vouloir à mon tour sombrer et me ridiculiser un peu plus en m'affublant d'un masque, d'un vernis culturel, je terminerai par cette réflexion suggérée par le philosophe Achille Mbembé "partir de l'acte de respiration, du fait que nous partageons tous le même besoin en volume d'air, qu'il n'y a pas de marché de l'air......pour redéfinir ce qui échappe à tout calcul et qui est sans prix....et à partir de  cette idée du commun, de ce qui constitue un droit échappant par principe à toute forme de souveraineté territoriale, étatique ou marchande."  Tout repenser quoi !

C'est l'histoire d'un mec

C'est l'histoire d'un mec qui est devenu maire par hasard il y a 25 ans.  Il n'était pas préparé à ça, il n'était pas f...