mercredi 3 juillet 2019

La grosse commission

L'urgence est climatique. Les preuves sont là, on va cuire tranquillement si rien est fait aujourd'hui. L'environnement doit devenir une cause nationale. Le développement ne peut être que durable. Ainsi, l'écologie sera la politique européenne. Ce vieux continent doit être un exemple que le monde suivra.
À partir de maintenant toutes les décisions seront prises avec comme critère majeur protéger la planète. Les décideurs nouvellement nommés seront évidemment des spécialistes des énergies alternatives, ou des écologistes, ou des partisans d'une croissance modérée ou pour le moins "raisonnée " à l'image de la production agricole, ou des politiques soucieux de la protection de l'environnement....très loin donc des politiques libérales à l'ancienne dont les principes sont fondés sur la liberté d'entreprendre afin de produire toujours plus.
On est rassuré. Ce n'est qu'un cauchemar. La survie de l'humanité ne sera jamais remise en cause. Le climat est excellent, et la planète est au mieux. Nous allons donc continuer comme avant.
Les personnes en responsabilités en Europe sont toujours bien libérales (au sens politique du terme) et favoriseront la consommation même inutile, tout comme l'économie productiviste. Elles ignorent tout de l'écologie, deux sont des avocats de formation, et la troisième une aristocrate ( qui certes sait faire des enfants , bravo). Le socialiste espagnol en charge de la politique étrangère  aura du mal à faire croire au reste du monde que la politique européenne est désormais orientée pour lutter contre le dérèglement climatique.
Il reste un recours : le droit de veto du parlement européen pour empêcher la nomination de l'aristocrate allemande ( qui doit préparer une belle commission). Cela ne servira à rien mais ça ne fera pas de mal.
L'avenir n'est pas certain.

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