On est par exemple très loin des 75 % du dernier salaire perçu six mois auparavant.
La politique des rémunérations des fonctionnaires mise en place par les différents gouvernements depuis vingt ans, a instillé peu à peu un déséquilibre grandissant entre le salaire indiciaire de base qui a longtemps représenté la quasie totalité du montant perçu, et les primes diverses et variées, pour la plupart tout à fait justifiées au regard des compétences nécessaires, acquises ou à acquérir. Ces primes ont permis de maintenir une certaine attractivité à ces postes. Seulement, le gel du point d'indice a eu pour conséquence de diminuer fortement la base de calcul du montant de la retraite ou plus exactement de la pension des fonctionnaires.
Ainsi, pour un cadre A de la fonction publique bénéficiant d'un peu de surcote, son taux de remplacement ne sera "que" de 52 %, loin, très loin des 75% ou même des 65. Personne n'est à plaindre, mais cela relativise quelque peu ce que certains s'imaginent ou répètent inlassablement.
Néanmoins, si par hasard une diminution intervenait avec une nouvelle réforme, cela deviendrait compliqué pour les futurs retraités.
Les différentes réformes ( travail, chômage, retraite..)confirment la volonté de ce gouvernement de favoriser les actifs occupés ou pour le moins de les épargner. C'est une stratégie, mais avec ça...
....l'avenir n'est pas certain.