Est-ce un remord ? Est ce un regret ?
Comment peut on en arriver là ?
Il faut vraiment que les français soient désespérés ou masochistes pour classer Alain Juppé personnalité politique préférée.
Les millions de manifestants de l'automne 1995 ne sont pas tous morts. Par contre, beaucoup ont oublié à quel point ils l'ont détesté.
Il est vrai que des champions des bonnes opinions, il y en a eu beaucoup qui n'ont jamais été élus ou même n'ont à aucun moment occupé un poste important.
Les favoris des présidentielles même pas au deuxième tour, on les a tous en mémoire (enfin finalement on peut en douter). Rocard, Barre, Jospin, Bayrou, pour ne citer qu'eux.
Avec Juppé, la problématique est plus intéressante car il s'agit d'un homme de 69 ans qui a déjà occupé de hautes fonctions et qui a échoué sur toute la ligne il y a près de vingt ans ; et il se retrouve malgré tout en tête du hit parade. C'est probablement quelque chose qui ressemble à une poussée de nostalgie aiguë.
Il peut paraître normal que les personnalités de gauche soient en retrait. Le pouvoir en temps de crise use vite, mais c'est très inquiétant pour la droite républicaine. Cela confirme, le vide total du renouvellement des élites de droite, du moins dans l'esprit des français. Les chamailleries Copé Fillon ont laissé des traces et pour le retour de Sarko, ce n'est pas gagné.
Il faut être honnête, cette situation est plutôt satisfaisante pour le pouvoir en place.
Je ne vais pas m'en plaindre, les petits soucis du moment seront vite oubliés lors de la réélection de François Hollande en 2017.
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