La diplomatie française au service de l'économie tente de rattraper plusieurs années de crispation dans les relations franco-turques.
Les postures du clan Sarkozy avait réussi à faire perdre plusieurs dizaines de milliards à la France en ruinant les efforts des entreprises françaises en terme d'échanges commerciaux ou d'implantation.
L'enjeu est important car même si la Turquie connaît un ralentissement de son économie en ce moment, c'est une nation qui reste dynamique sur de nombreux points.
Son taux de croissance était encore de 6,6% en 2011. En dix ans, le PIB par habitant a triplé pendant que le notre........non, c'est trop cruel.
Sa démographie est dynamique, moins que certains l'imaginent mais un peu plus que la France quand même. Le taux de fécondité turc est de 2,13 contre 1,99 tout récemment enregistre en France (très très légèrement en baisse). Son problème n'est pas le vieillissement de la population. L'âge médian est à peine supérieur à 29 ans alors que 50% des français ont dépassé les 40 ans. Le potentiel de progression est donc particulièrement important dans tous les domaines et particulièrement celui de l'équipement et de la construction.
Évidemment, tout n'est pas rose, si je peux me permettre.
Politiquement, ce sont des genres de démocrates chrétiens de là bas qui sont au pouvoir. Bien entendu, ils ne sont pas du tout chrétien mais ils ne sont pas non plus assez démocrates (comme l'illustration peut le laisser entendre).
Autre exemple, il n'y a que 1,7 médecin pour mille habitants, moitié moins que dans l'hexagone. Par ailleurs, l'inflation est plutôt galopante à 8,9% en 2012 alors que nous approchons de la déflation. Un hausse des taux d'intérêt devrait ralentir ce phénomène (mais aussi l'économie).
Hormis, ces quelques points négatifs, on peut s'interroger sur l'avenir en matière d'adhésion à l'union européenne.
Peut être que dans dix ans, au lieu de faire un référendum bien discutable, on ne soit pas obligé de les supplier d'adhérer .....ou pire qu'ils refusent de renforcer une Europe en déclin ....
En attendant FH recolle les morceaux afin de relancer les exportations qui étaient tombées bien bas depuis les frasques sarkosiennes (avec arrêt des négociations....etc...) Après, on peut naïvement s'interroger sur la croissance exponentielle du déficit de la balance commerciale durant le quinquennat précédent. Il y a peut être d'autres Turquie de par le monde...
L'enjeu est important car même si la Turquie connaît un ralentissement de son économie en ce moment, c'est une nation qui reste dynamique sur de nombreux points.
Son taux de croissance était encore de 6,6% en 2011. En dix ans, le PIB par habitant a triplé pendant que le notre........non, c'est trop cruel.
Sa démographie est dynamique, moins que certains l'imaginent mais un peu plus que la France quand même. Le taux de fécondité turc est de 2,13 contre 1,99 tout récemment enregistre en France (très très légèrement en baisse). Son problème n'est pas le vieillissement de la population. L'âge médian est à peine supérieur à 29 ans alors que 50% des français ont dépassé les 40 ans. Le potentiel de progression est donc particulièrement important dans tous les domaines et particulièrement celui de l'équipement et de la construction.
Évidemment, tout n'est pas rose, si je peux me permettre.
Politiquement, ce sont des genres de démocrates chrétiens de là bas qui sont au pouvoir. Bien entendu, ils ne sont pas du tout chrétien mais ils ne sont pas non plus assez démocrates (comme l'illustration peut le laisser entendre).
Autre exemple, il n'y a que 1,7 médecin pour mille habitants, moitié moins que dans l'hexagone. Par ailleurs, l'inflation est plutôt galopante à 8,9% en 2012 alors que nous approchons de la déflation. Un hausse des taux d'intérêt devrait ralentir ce phénomène (mais aussi l'économie).
Hormis, ces quelques points négatifs, on peut s'interroger sur l'avenir en matière d'adhésion à l'union européenne.
Peut être que dans dix ans, au lieu de faire un référendum bien discutable, on ne soit pas obligé de les supplier d'adhérer .....ou pire qu'ils refusent de renforcer une Europe en déclin ....
En attendant FH recolle les morceaux afin de relancer les exportations qui étaient tombées bien bas depuis les frasques sarkosiennes (avec arrêt des négociations....etc...) Après, on peut naïvement s'interroger sur la croissance exponentielle du déficit de la balance commerciale durant le quinquennat précédent. Il y a peut être d'autres Turquie de par le monde...
On peut voir ça comme ça... Dans l'attente, Hollande leur a signifié qu'ils n'adhéreraient jamais à l'Europe...
RépondreSupprimerJe ne crois pas. Comme on le sait maintenant, FH est très en phase avec les thèses de DSK (dans des domaines très varies) qui lui était très favorable à son adhésion. On verra. Ça semble encore un peu tôt.
SupprimerOn sait qu'un referendum ne passera jamais. Je ne le formulerai pas comme lui mais je suis assez d'accord avec Didier, ci-dessous.
SupprimerOu alors, on n'appelle plus ça l'Europe...
Il faut arrêter de parler avec des formules ("referendum", "adhésion") et continuer ce que fait la Turquie : mener des chantiers pour être en conformité avec les pratiques européennes (transcription des directives dans le droit,...). On réfléchira après à l'adhésion.
Si la Turquie avait jamais fait partie de l'Europe (autrement qu'en tant qu'envahisseur…), ça aiderait…
RépondreSupprimerMais si on suit votre "raisonnement", on devrait aussi faire entrer le Brésil et la Chine dans l'Europe, puisqu'ils sont, paraît-il, en plein boum économique. Et aussi la Palestine, puisque de toute façon c'est déjà l'UE qui maintient en vie cette caricature de pays.
Désolé de vous répondre un peu tard mais ce fut une belle journée.
RépondreSupprimerJe n'ai pas construit un argumentaire bien solide sur la nécessité de ....
Ce qui m'intéresse est le fait que le sujet semble clivant comme on dit depuis peu.
Je pense qu'il faut s'affranchir des limites géographiques inventées par l'homme "moderne". Après évidemment tout est question de vocabulaire. Ceci dit un beau bout de la Turquie est quand même en Europe. Quelle différence avec. Chypre, Malte, ou même la Grèce ou la Bulgarie etc...ces civilisations ont plus de points communs qu'avec la Finlande ou la Lituanie.
Évidemment si l'Europe prend une tournure beaucoup plus fédéraliste avec une atténuation de l'importance nationale au bénéfice de la région peut être qu'il faudrait ralentir le processus ou l'accélérer....je connais rien aux régions de la Turquie et guère plus à celles de la Pologne d'ailleurs.
Donc, un sujet "clivant" est par définition intéressant, si je vous en crois. Très bien.
SupprimerIl faut s'affranchir des limites géographiques, dites-vous : c'est exactement pourquoi je propose d'inclure dans l'UE le Brésil et la Chine. S'affranchir de tout est toujours une bonne chose.
D'autre part, je crois comprendre que vous ne considérez l'Europe que comme une étendue géographique, puisque le fait que la Turquie ait un "beau bout" (quelques km2 en réalité) d'elle-même en Europe suffit à en faire un pays européen.
Quelle différence avec Chypre, Malte ou même la Grèce ? aucune, vous avez raison. À ce détail près que la Grèce est, en quelque sorte fondatrice de l'Europe, cependant que la Turquie musulmane n'a eu de cesse, depuis six cents ans, de la combattre en vue de la détruire et de l'annexer.
L'Europe prend une tournure "fédéraliste", en effet, mais sous la contrainte des fonctionnaires (non élus et inconnus) de Bruxelles, à peu près comme l'URSS était une fédération.
Si l'on veut que l'Europe survive – car elle existe depuis des siècles –, il convient, me semble-t-il, de commencer par détruire l'UE. après, on avisera.
Oui c'est vrai quelques km mais les islandais ont bien fait une demande d'adhésion.....encore que je ne sais plus trop où ils en sont sur ce point, je crois qu'ils sont devenus euro sceptiques avant d'être européens sans renoncer aux fonds des nordiques.
SupprimerInitialement, je base mon raisonnement et ma conviction sur les origines de la création de l'union européenne ou plutôt de la communauté européenne. L'objectif, l'enjeu était de dire non a la guerre définitivement et finalement de tenter d'unir les peuples. Ça doit être mon côté peace and love. Ensuite les libéraux ont trouve un super terrain de jeux. Cependant, je pense que l'idée de l'Europe est aussi de dire vivre en autarcie est impossible il faut échanger pour s'enrichir et progresser. Ça me fait penser à un jeu sensé expliquer les principes de base de l'économie , le jeu de l'île. Je m'egare.
Détruire l'UE ? Pour venir à quoi ? A la CEE ?
Dans tous les cas je préfère construire que détruire mais, c'est vrai, il conviendrait sûrement de consolider les fondations avant d'imaginer de nouveaux étages.
On se fout des Islandais. Ils ne sont pas 70 ou 80 millions donc susceptibles de faire basculer réellement la politique.
SupprimerOui Le nombre d'accord. Mais ils ne représenteraient pas plus de 15% de la population totale. Et pourquoi douter de leur prise de position plus que celles des britanniques ou des polonais.
SupprimerEt puis toujours dans l'idée d'une "Europe" de la paix. Stabiliser un pays de cet importance dans une région comme la sienne, ça serait un atout majeur.
Ceci dit Erdogan et ses copains ne me disent rien mais d'ici là, ils seront loin.
15% c'est énorme. Et que viennent foutre les Anglais et les Polonais dans notre Europe ? Les accepter fut une connerie.
RépondreSupprimerBen oui, le problème est que ce n'est pas la notre. Sinon fallait rester à six en comptant le Luxembourg.
SupprimerFaudrait dire aussi aux ukrainiens, qu'ils arrêtent de se battre, car l'Europe, ce n'est pas pour eux.