samedi 5 septembre 2015

Je croyais avoir tout lu mais il y a toujours pire

Les fachos, les reacs, les effrayés, les égoïstes reprochent à la gauche au sens large d'être pétri de bons sentiments. Ils ne mèneraient qu'à la disparition de nos sociétés. Certes, la solidarité, l'accueil, l'hospitalité, l'amour de son prochain, auraient dit certains, ne sont pas des postures ou des solutions de facilité.
Mais connaissez vous des sociétés heureuses et développées  dont les fondements reposent sur des mauvais sentiments ? Grâce à de mauvais sentiments nos sociétés survivraient et pourraient s'épanouir sereinement au milieu de la misère et la mort. Se protéger de tout, du passage des uns, de l arrivée des autres, serait l'idéal . Ils seraient musulmans, noirs, gris ou blancs sales, ils pourraient donc crever mais surtout loin de nous. Le français aurait trop peur de ces gens qu'il ne connaît pas. Au pire, ils pourraient nous voler ou nous transmettre des maladies inconnues et barbares, au mieux, ils pourraient nous piquer nos emplois et notre tranquillité.
Aucune société est fondée sur l'intolérance, aucune ne peut l'être sur un égoïsme aveugle.
Les hongrois ( tiens donc) sont à la tête de la bêtise européenne. Les socialistes français seraient seuls  à vouloir accueillir une part des réfugiés, mais simplement par stratégie électorale. Angela Merkel serait donc devenue socialiste, ou pire, sa volonté serait simplement d'améliorer la pauvreté du dynamisme démographique de l'Allemagne.
Certains exploitent des images aussi innommables qu'insupportables, d'autres vont chercher au plus profond d'eux mêmes les sentiments les plus bas.
Décidément, ce monde ne va pas bien.

21 commentaires:

  1. Je crois que je viens de lire les mêmes billets de blog.
    À vomir

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sûrement, encore qu'il y ait le choix en la matière, malheureusement. Mais nous sommes là pour tenter de leur faire changer d'avis.
      Oui , je suis parfois un incorrigible optimiste.

      Supprimer
  2. Les sociétés ne sont jamais fondées sur des "sentiments". D'autre part, ressortez vos vieux livres d'histoire du placard où vous les avez enfermés, et vous constaterez que toutes les sociétés, toutes les civilisations supposent une forte part d'intolérance et d'égoïsme (pour reprendre vos mots que je juge inadaptés) ; c'est même la condition première de leur pérennité, pour ne pas dire de leur survie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On peut espérer que notre civilisation si proche du précipice aura un sursaut d'humanité. Ce serait charitable.

      Supprimer
    2. Oui un sursaut d'humanité, s'ils entendent les humanistes d'hier ou d'aujourd'hui.
      Évidemment, on peut jouer sur les mots composant un billet bien modeste. Cela dit, aucune civilisation ne survit au temps qui passe mais celles qui ont rayonné le plus longtemps avaient par exemple des principes politico religieux bases sur la tolérance. Je vous conseille a mon tour de consulter les travaux des philosophes comme Voltaire ou bien d'autres. Ce qui vous coûtera peu compte tenu de votre potentiel de lecteur. D'autant plus que je ne vous parle pas de relire Rousseau...
      Tout ça est du blabla, il suffit d'être un peu moins étriqué ...

      Supprimer
    3. "Il n’est permis qu’à un aveugle de douter que les blancs, les nègres, les albinos, les Hottentots, les Chinois, les Américains, soient des races entièrement différentes… Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d’hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu’ils ne doivent point cette différence à leur climat, c’est que les nègres et les négresses, transplantés dans des pays les plus froids, y produisent toujours des animaux de leur espèce… "
      Voltaire. Introduction de l’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations.

      Mais Rousseau n'est pas mal non plus:
      "Méfiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin de leur pays des devoirs qu’ils dédaignent accomplir chez eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins." J.J Rousseau, l’Emile.

      Merci Didstat.

      Supprimer
    4. Voyez Anton, ça vous laisse un peu d'espoir, même des génies de la pensée ont pu sortir des conneries plus grosses qu'eux..il est vrai qu'il pouvait leur manquer quelques siècles de connaissances ...

      Supprimer
    5. Ah, mais la citation de Rousseau est plus que jamais d'actualité concernant les amateurs des discours du Pape et de FH, l'ami des sans dents...

      Supprimer
  3. Que c'est beau tous ces Didstat et ces David qui nous resservent la parole du Christ à toutes les sauces et ne rêvent que d'une chose: finir crucifiés, sacrifiés au nom de l'amour du prochain.

    Par contre, cette manie de vomir à chaque fois qu'ils se rendent compte que la vie sur terre (minérale, végétale, animale) n'est pas régie par la charte des amis de bamby, donne à penser que ces petits coeurs et estomacs fragiles ne feront jamais le poids dans le grand chaos cosmique qui régit pourtant l'existence du moindre bout de feuille.
    Et puis c'est dégueulasse aussi de gerber tout le temps, bande d'avortons et de nouveaux nés, respirant à mille lieues le lait fermenté.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous êtes en forme, dans une forme tourmentée mais en forme.
      Certains principes religieux communs à d'autres formes de pensées sont utiles à la constitution d'un honnête homme...
      Et puis de vomir permet de garder la ligne et l'esprit libre....essayez

      Supprimer
    2. Anton,
      Je t'emmerde.
      Tu ne désire pas comprendre. Tu espère juste que l'avenir te donnera raison.

      Supprimer
    3. "je t'emmerde"
      Non, on n'y est pas encore. Vous me faites juste rigoler, pour l'instant.

      "Tu ne désire pas comprendre"
      Comprendre quoi ? L'humanité racontée par des gars comme vous ?

      Tenez, voila le genre de types pour qui tapine votre belle charité:

      Peter Sutherland (conseiller du Secrétaire Général des Nations Unies en matière de migrations, Pdt de l'European Policy Centre, de Goldman Sachs International, ex Pdt De BP, de la section Europe de la Commission Trilatérale, ex membre du comité directeur du Groupe Bilderberg), déclarait en 2012 à la Chambre des Lords: "Il faut détruire l’homogénéité interne des nations européennes (to undermine national homogeneity of european nations) afin de les ouvrir à l’immigration de masse, changer la structure de leur population et générer ainsi plus de croissance économique".
      http://www.bbc.com/news/uk-politics-18519395

      Supprimer
  4. Pas envie de réagir aux propos ci dessus qui pour certains proviennent de cerveaux plus que tourmentés, je dirais plutôt des cerveaux pas très normaux. il y a des centres spécialisés pour soigner ce genre humain.

    Non ma réaction concernera plutôt le peuple hongrois. Ce pays est dirigé par un facho qui a été élu par la majorité d'entre eux malheureusement.

    Il faut pourtant se rappeler que ce peuple a connu aussi l'exode à différentes périodes de son histoire notamment lors de la 2ème guerre mondiale mais surtout en 56 lors de l'insurrection de Budapest (traduction en magyar : 1956-os forradalom) contre le régime soviétique.

    Bref tous ces anciens révolutionnaires magyars doivent se retourner dans leur tombe en voyant d'où ils sont ce qu'est devenu leur pays.

    C'est à pleurer.

    il ne faut jamais oublier d'où on vient.


    voici un lien qui résume tout à fait l'histoire de ce pays.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/ben/050915/l-exode-des-hongrois-en-1956

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Donc les hongrois ne sont pas tous des réfugiés sarkosystes....ou plutôt Sarko n'est pas le réfugie hongrois type...

      Supprimer
    2. Ce qui est à pleurer, Monsieur le courageux anonyme, c'est surtout votre inculture historique. Où avez-vous trouvé la trace d'un "exode" hongrois en 1956 ? Vers quels pays seraient-ils partis ? Vers les autres pays sous la botte des communistes soviétiques ? Bers l'Europe de l'Ouest qui ne voulait pas d'eux, parce qu'il ne fallait surtout pas faire de la peine aux Russes, comme aujourd'hui il ne faut surtout pas faire pleurer nos amis musulmans ?

      Ceux que l'on appelait à l'époque les "pays de l'Est" sont les seuls à avoir des réactions saines, face au raz-de-marée de clandestins exotiques qui a commencé à déferler, et en premier lieu la Hongrie, que je salue. Et pourquoi ? Parce qu'ils savent ce que vivre en esclaves signifie, et nous non. Nous, pas encore.

      Supprimer
    3. Je n'ai que du mépris envers vous et rien d'autre.

      Supprimer
    4. Ben Didier??

      Excusez-moi, mais en parlant d'inculture historique c'est plutôt la vôtre qui m'étonne. Même moi, qui suis pourtant votre cadet, je connais l'affaire.

      Et puis surtout, Anonyme a mis le lien, il suffit de cliquer dessus. Ils étaient environ 170.000 et ont été accueillis en Autriche et en Suisse, puis ont été dispatchés par le CIME, un organisme intergouvernemental, entre différents pays "non communistes" dont la liste apparait dans le fac-similé d'un document administratif illustrant l'article.

      On y trouve par exemple la Nouvelle Zélande, ayant accueilli 600 Hongrois, et la France, 8.900, ce qui fait moins que la Suisse, pourtant réputée égoïste, qui en a accueilli 10.300. Et l'Allemagne faisait déjà un peu mieux que nous avec 11.600 réfugiés accueillis.

      Ce que vous appelez les "pays de l'Est" veulent en réalité faciliter le passage des migrants vers les autres pays d'Europe, parce qu'ils ont compris qu'ils ne sont pas des pays de destination finale.

      Connaissant vos positions sur l'immigration en général, je suis étonné de vous voir qualifier cette réaction de "saine" puisqu'elle a pour effet de rapprocher les migrants des frontières françaises.

      Concrètement, les Hongrois affrètent des cars pour les refiler aux Autrichiens:

      http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/en-hongrie-la-marche-d-un-millier-de-migrants-pour-l-autriche_1069781.html

      Une fois à Vienne, ils sont à quelques heures de Paris.

      C'est-à-dire que la Hongrie ne joue pas un rôle de rempart, comme vous semblez l'espérer, mais au contraire d'injecteur de réfugiés dans la Mitteleuropa et l'Europe occidentale.

      On dit merci à qui? A la Hongrie (c'est con d'avoir des potes racistes à l'étranger, ils nous refilent leurs migrants, les salauds!).

      PS: j'espère que vos analyses - si tant est qu'on puisse employer ce mot pour désigner la partie de vos opinions personnelles qui portent sur les événements du temps présent - sont habituellement plus fouillées que cela, sinon il ne faudra pas s'étonner de les trouver simplement à côté de la plaque.

      Supprimer
    5. Merci tschok, ça faisait longtemps..

      Supprimer
  5. Tiens, pour un coup, je préfère écouter le pape, ...et FH

    RépondreSupprimer
  6. Encore une fois, le monopole du coeur revient à nos amis socialos. Les autres, ce sont tous des salopards racistes et xénophobles puisqu'ils peuvent ne pas être d'accord sur la question d'accueillir des réfugiés.
    Il n'y a pas deux poids deux mesures, tu acceptes d'accueillir, sinon c'est que t'es forcément une grosse bouze fachiste.

    RépondreSupprimer

C'est l'histoire d'un mec

C'est l'histoire d'un mec qui est devenu maire par hasard il y a 25 ans.  Il n'était pas préparé à ça, il n'était pas f...