dimanche 6 mars 2016

Les luttes intestines, c'est de la m.

La bagarre au sein du PS est terrible. Elle se déroule publiquement à l'échelon national mais devient encore plus violente dans les réseaux sociaux.
J'ai un peu de mal à imaginer que tous ces conflits s'effacent dans l'année qui va suivre.
La polémique sur la déchéance de nationalité, qui m'avait laissé sceptique, je n'étais ni pour, ni contre, peu sensible finalement aux arguments des contre, j'excusais le pouvoir de par le traumatisme des attentats, a accentué une fracture entre les légitimistes et les déçus pro frondeurs.
Pas le temps de s'en remettre que la réforme du code ajoute la colère à la déception. Ce projet de loi était si nul ( à l'imparfait car il ne verra jamais le jour dans sa version 0) que la base des déçus s'est manifestement élargie.
Le débat vole très haut car si vous êtes contre, vous êtes au mieux ignares, mais aussi archaïques et même vous vous foutez du sort des nombreux chômeurs. La MJS et les étudiants sont traités de tous les noms d'oiseaux par ses mêmes pro Valls. Car il n'y a plus que ceux là au PS pour défendre la version 0 de cette loi. Heureusement, il y a le MEDEF et la droite ...pour l'instant.
La situation est particulièrement tendue et on en est à espérer l'impossible, la démission de Valls.
Certains pensent que cela relève d'une stratégie lui permettant de candidater dès 2017.
Si c'est ça, à l'image de ses difficultés à interpréter les stats (erreur sur le taux de chômeurs de moins de 25 ans, entre autres, et quand j'y pense, ce n'est vraiment pas rassurant) il est vraiment très fatigué. Il n'aura aucune chance de gagner.
La déception dissout la confiance et sans elle, rien n'est possible.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

C'est l'histoire d'un mec

C'est l'histoire d'un mec qui est devenu maire par hasard il y a 25 ans.  Il n'était pas préparé à ça, il n'était pas f...