Tous les opposants à FH, de droite ou de gauche se gargarisent de son principal échec, le chômage.
C'est particulièrement accablant de lire ou d'entendre des commentaires dont le seul objet est s'opposer et se ravir de l'échec de l'autre. Dans des billets précédents j'ai tenté d'expliquer que la meilleure source pour mesure l'évolution du chômage n'était pas celle du Pôle emploi et qu'une courbe ne pouvait se lire point par point. En même temps, il aurait été sûrement préférable de ne pas appuyer la communication sur cet objectif avec ces mots là. Évidemment, pour être mieux compris du plus grand nombre, il est recommandé d'utiliser des mots simples pour faire passer des messages forts ...mais trop simplistes.
Pour ma part, le véritable échec de François Hollande est, pour l'instant , l'image d'une société française qui est tout sauf celle d'une France apaisée. Pourtant, après les cinq années de gesticulations de l'éternel revenant qui ne reviendra jamais (ne sera jamais plus Président de la République, j'en fais le pari), les français avaient vraiment besoin de calme, de sérénité, de réformes sociétales riches mais consensuelles (faut pas exagérer non plus), de reconstruction dans le juste effort....etc...
A l'évidence, ce n'est pas exactement ce que nous vivons. Inutile de lister les nombreux mécontents, ici d'un juste effort fiscal, là d'une loi sociétale indispensable, ou là encore d'une évolution économique sûrement nécessaire....
Deux "incidents" récents sont des exemples de la lourdeur du climat ambiant actuel.
Le premier est la lettre de deux socialistes au CSA. Ils protestent à propos de l'intervention d'Alain Finkielkraut lors de l'émission des Paroles et des Actes ayant pour invité Manuel Valls. L'utilisation
de l'expression "français de souche" les révolte. Je dois avouer que je n'ai pas vu l'émission mais je peux comprendre que ses propos peuvent choquer. Néanmoins, je pose la question, est ce que cela mérite de saisir le CSA ? De surcroît Finkielkraut n'est lui-même pas français de souche. Les verbiages utilisés par l'extrême droite ne peuvent pas être tous interdits de télévision. La liberté d'expression est plus que fondamentale. On peut penser que les personnes présentes sur le plateau auraient pu moduler les propos.
de l'expression "français de souche" les révolte. Je dois avouer que je n'ai pas vu l'émission mais je peux comprendre que ses propos peuvent choquer. Néanmoins, je pose la question, est ce que cela mérite de saisir le CSA ? De surcroît Finkielkraut n'est lui-même pas français de souche. Les verbiages utilisés par l'extrême droite ne peuvent pas être tous interdits de télévision. La liberté d'expression est plus que fondamentale. On peut penser que les personnes présentes sur le plateau auraient pu moduler les propos.
La réaction à cette protestation est encore pire. Comment peut on faire ressurgir à la moindre occasion les sentiments les plus bas de l'être humain ? Les deux socialistes ont donc été insultés sans retenue, avec une préférence marquée pour les plus belles insultes racistes des meilleures heures.
L'outrance s'est limitée aux mots. Ce n'est pas le cas du deuxième exemple d'une France désapaisée, la manifestation contre une réunion publique du FN à Rennes.
Là encore, je ne peux répéter que ces mots, rien ne justifie la violence . Il est vrai que la présence sur le terrain d'une extrême droite, très diverse mais que le FN pourrait fédérer un jour, est particulièrement agressive et difficile à admettre pour tous les démocrates de gauche. Cette situation développe une radicalisation de certains gauchistes (pas réformistes), la réaction à la réaction. Cercle vicieux, très dangereux à la veille de scrutins électoraux....
Bref, on est loin de l'entente cordiale de Mosco et Gattaz lors des universités d'été du Medef.
Cela me donne l'occasion de préciser deux points :
D'abord, la social démocratie n'est pas l'ennemi des patrons. On doit considérer le Medef comme les autres associations professionnelles ou syndicales. Le dialogue social est un pilier du fonctionnement de ce système politique.
Ensuite, lors de cette rencontre il était déjà question de réduire considérablement les cotisations Famille et, il n'était pas question de contrepartie au crédit d'impôts. Je confirme donc qu'il n'y a pas de virage récent à la politique de FH d'une part, et qu'on ne doit rien s'interdire pour diminuer structurellement le chômage, d'autre part.
Alors, peut être, enfin, l'objectif d'une France apaisée sera atteint. Cela dépend de tous et pas seulement de FH ou de tous les meilleurs ministres du monde ....
Là encore, je ne peux répéter que ces mots, rien ne justifie la violence . Il est vrai que la présence sur le terrain d'une extrême droite, très diverse mais que le FN pourrait fédérer un jour, est particulièrement agressive et difficile à admettre pour tous les démocrates de gauche. Cette situation développe une radicalisation de certains gauchistes (pas réformistes), la réaction à la réaction. Cercle vicieux, très dangereux à la veille de scrutins électoraux....
Bref, on est loin de l'entente cordiale de Mosco et Gattaz lors des universités d'été du Medef.
Cela me donne l'occasion de préciser deux points :
D'abord, la social démocratie n'est pas l'ennemi des patrons. On doit considérer le Medef comme les autres associations professionnelles ou syndicales. Le dialogue social est un pilier du fonctionnement de ce système politique.
Ensuite, lors de cette rencontre il était déjà question de réduire considérablement les cotisations Famille et, il n'était pas question de contrepartie au crédit d'impôts. Je confirme donc qu'il n'y a pas de virage récent à la politique de FH d'une part, et qu'on ne doit rien s'interdire pour diminuer structurellement le chômage, d'autre part.
Alors, peut être, enfin, l'objectif d'une France apaisée sera atteint. Cela dépend de tous et pas seulement de FH ou de tous les meilleurs ministres du monde ....
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