lundi 3 février 2014

Imagine

Certains au PS souhaitent une réponse de la gauche aux deux dernières manifestations qui dans un genre différent peuvent être considérer comme un succès. 
Évidemment, elles n'avaient rien de commun avec des manifs du peuple de gauche réunissant un ou deux millions de personnes dans des dizaines de villes. Néanmoins, autant la première   était un ramassis de merde brune abjecte autant celle d'hier avait de la gueule. C'est certain, le changement c'est maintenant, n'était pas leur slogan préféré mais ils étaient entre gens bien.
Rassurés d'être en si bonne compagnie et assurés ainsi d'être dans leurs bons droits, d'avoir raison face à ce gouvernement de gauchistes. J'en profite pour dire que ce terme est aujourd'hui complètement galvaudé. Un gauchiste dans les années 70 était plus à gauche qu'un NPA d'aujourd'hui. Les membres du PS ou même du PSU n'étaient que des réformistes. Ce n'était pas loin de l'insulte suprême dans une bouche de maoïste qui lui était un vrai gauchiste, de l'extrême gauche, bien plus à gauche que la "vrauche" d'aujourd'hui.
Alors dimanche ni progressiste, ni gauchiste, ni social démocrate, ni réformiste que des conservateurs,  réacs, complètement regressionnistes mais assez loin des quelques fascistes, racistes et j'en passe du dimanche précédent. Entre parenthèses, l'abandon de la loi a aussi pour origine la volonté de ne pas cimenter définitivement ces deux populations qui possèdent déjà quelques points d'intersection. On va laisser le temps au temps ....pour éviter des débats hors de sujet lors des campagnes en cours.
Alors, est-ce utile d'organiser une contre manif ?

Je ne crois pas. Il est plus sensé de jouer l'apaisement qu'une démonstration de force bien risquée. Je n'ai le souvenir que d'une seule manifestation progouvernementale réussie dans l'histoire récente. Et elle avait eu lieu après plusieurs semaines de troubles en mai 68  et avait réuni plusieurs milliers de gaullistes et peut être même des petainistes.
Non, ce n'est pas encore le moment. Il vaut mieux rêver encore en écoutant la chanson de John Lennon.

4 commentaires:

  1. Pardonnez moi, mais ça en devient risible. Vous semblez vous conforter dans une vision du monde qui n'est que juxtaposition de caricatures (votre lien vers l'article du Huffington par exemple).
    Je vous le dis sans animosité, c'est à cause de gens comme vous que je me suis éloigné de la gauche. Vous étés largués, à côte de la plaque.
    Même mon vieux, un coco à l'ancienne, m'a avoué hier qu'il ne voterait plus jamais socialiste, même en cas de second tour face au FN.
    C'est dire les dégâts occasionnés par votre vision de la France (Lennon versus Pétain... franchement, un grand garçon comme vous...).

    Après, je ne veux pas abuser et me montrer plus discourtois que je ne le suis. Vous m'avez laissé m'exprimer chez vous librement, je vous en remercie.
    Inutile de vous ennuyer plus, nous ne voyons pas le même monde au dehors.
    Notre dialogue de sourds est à l'image de ce pays, irréconciliable, et ne pourrait nous conduire qu'à nous dire des choses peu agréables.
    Cela n'en vaut pas la peine.

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  2. Je me suis demande si vous souhaitiez une réponse ou non.
    Dans le doute, il convient de s'abstenir normalement. Puis finalement j'ai renoncé.
    Quand même je suis satisfait, au moins je vous fais rire.....et en même temps sans vous rendre compte je vous fais prendre conscience de petites choses qui un jour prendront leur place.
    C'est troublant votre façon de nommer votre"vieux" et le terme coco à l'ancienne....il me manque quelques éléments mais ....sans en dire plus, votre "cas" me semble particulièrement intéressant. Un traumatisme ? Des tristesses surannées ?

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    1. Non, c'est affectueux. J'aime mon vieux et le vois toutes les semaines.
      Coco à l'ancienne veut à la fois parler d'un type formaté toute sa vie dans un logiciel de pensée, incapable de le mettre à jour, mais touchant par le prisme d'humanité dans lequel il a cru entrevoir un possible; doux rêveur si vous voulez, grand enfant pour l'éternité. Il n'y a pas de mal à ça.

      Par contre vôtre réponse et sa conclusion sont d'une mesquinerie et d'une saloperie sans nom. Il aurait en effet convenu de s'abstenir.
      Intéressante la manière dont les gens finissent toujours à un moment par dévoiler leur vraie figure. La votre fait grise mine, c'est une évidence.
      Il valait mieux en rester là.
      Je vous laisse le dernier lancer de crottes, c'est à votre portée.

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    2. Vous êtes bien susceptible. Ce ne sont que des questions. Vous n'avez pas toujours été tendre avec moi.
      Mais bon, je n'ose plus rien ajouter.

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