En ce début d'année, comme il est de coutume d'aborder des sujets légers, pour changer je vais évoquer la problématique de l'euthanasie sur un cas bien particulier.
En Belgique, ce qu'on peut appeler un violeur en série, qui a tué par la même occasion, souhaite mourir. Son avocat précise que ses douleurs psychologiques sont insupportables.
Le gouvernement belge a donc décidé qu'il sera euthanasié dans quelques jours.
C'est donc un suicide assisté pour une personne qui ne souffre que d'une maladie psychologique non mortelle ( enfin en ce qui le concerne). De surcroît, ce suicide est organisé par l'Etat.
Je ne connais pas de cas semblable et un débat sur ce sujet n'a jamais eu lieu en France à ma connaissance.
Cette procédure me choque mais j'ai un peu de mal à me faire une opinion " tranchée" sur la question.
Un peu plus haut, j'évoquais le suicide assisté mais on pourrait aussi parler d'un simulacre d'exécution d'une peine de mort sans sentence...de fait, après trente ans d'emprisonnement il apparaît difficile de le libérer compte tenu de son profil. Le souhaite t'il ?
N'existe t'il aucune alternative dans cette situation ?
Voilà, les questions de l'encadrement du suicide assisté, d'une peine de mort nouvelle formule, de l'euthanasie dans tous ces états, des soins en prison , etc ...sont posées. A vos références, philosophiques, éthiques, et plus si vous le souhaitez.
Ils sont forts ces belges.
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RépondreSupprimerC'est sur car au-delà d'autres notions comme l'euthanasie active ou passive, de la phase terminale, souffrances insupportables, il y a le fait que le concerné considère aussi qu'il subit des conditions de détention particulièrement difficiles....on peut s'en foutre en rapport avec ce qu'il a fait...néanmoins, au final, sa motivation est liée à sa souffrance psychique ou à ses conditions de vie ?
SupprimerPar ailleurs, il'y a quelque temps un des arguments contre la peine de mort était que l'auto punition au cours d'une peine de prison était plus dure a vivre qu'une mort soudaine....bref, donc très complexe
Que lon demande aux victimes ce quelles en pensent. Comment une femme une jeune fille une enfant peut vivre avec ça. Pour moi aucune pitié pour ce criminel. Surtout ne pas le libérer même vieillard et mourant il recommencerait. Merci aux belges. Je tiens à préciser que je ne suis pas pour la peine de mort cet acte terrible qui à condamné des innocents.
RépondreSupprimerIl y a bien une solution pour le laisser sortir mais .....ce n'est possible qu'aux USA , est on sur du résultat ....
SupprimerFaut pas demander aux victimes leur avis. C'est malsain.
RépondreSupprimerEn Iran, le condamné à mort peut monnayer sa peine (dans certains systèmes pénaux, le condamné peut littéralement se racheter en versant une rétribution à sa victime) et échapper à la mort en payant une somme d'argent à la victime.
Après la sentence de mort, les familles, celle du condamné et de la victime, négocient pour fixer un prix. Si un accord est trouvé et le prix versé, la peine est commuée. L'accord peut intervenir quelques minutes avant l'exécution de la peine.
C'est assez particulier, mais c'est ce qui se passe quand on associe la victime au processus judiciaire en tant que partie à l'action pénale.