vendredi 13 décembre 2013

Vu de loin


À l'occasion de l'événement mondial majeur de la semaine, j'ai appris un nouveau mot selfie (le correcteur d'orthographe me propose s'enfile. Désolé). Tout le monde connaît l'histoire inutile de décrypter, ça n'a guère d'intérêt, hormis pour le CSA qui lutte, paraît il, contre les anglicismes. Même si la danoise est charmante, j'ai préféré, de loin la poignée de main symbolique entre Obama  et Castro. C'est mon côté aimez vous les uns les autres à la mode des années 70. L'héritier de Kennedy qui serre la main au frère de Fidel. Bluffant non ? Et plein d'espoir...
Sur ce même continent pendant que certains rendaient un hommage d'exception à un homme exceptionnel, d'autres s'entretuaient à quelques milliers de kilomètres de là, au Centrafrique. Hormis les massacres perpétués au nom de religions aussi reconnues que ridicules, j'avoue mon ignorance totale des problèmes de ce pays. Par contre, je ne fais aucune confiance à cette spécialiste du soutien au dictateur tunisien, je veux dire à Michèle Alliot Marie qui critique vertement  la décision de François Hollande. Je rappelle juste que l'intervention française est approuvée et soutenue par toutes les instances internationales et par les pays voisins.

Pendant ce temps là, Ayrault signait le Pacte d'avenir pour la Bretagne, sauver les chapeaux ronds et faire plaisir aux bonnets rouges, bien noires dans les idées. Cela ne lui a pas empêché d'être très en
colère après Copé qui une nouvelle fois raconte n'importe quoi sur les intentions du gouvernement en
 lien avec les signes religieux ostensibles à l'école. En clair, il a laissé entendre que les socialistes souhaitaient autoriser le port du voile dans les établissements d'enseignement. La désinformation, la calomnie, spécialité du politique aux abois qui part en campagne électorale. Pauvre Copé.
Cela me permet de faire le lien avec une de mes idées fortes (non, pas obsession) relative au caractère  
insignifiant des mauvais sondages actuels. Sociologues ou politologues affirment que l'impopularité de l'exécutif n'était pas une fatalité. Des résultats inversant sensiblement les courbes enregistrées jusque là pourraient corroborer leur propos.
Je conclurai par où j'ai commencé, en évoquant Nelson Mandela. Afin de relativiser son action, certains mettent en avant son éducation européenne, à l'inverse on peut citer Johnny Clegg dont l'adolescence a été imprégnée de la culture zoulou...asimbonanga...

http://m.youtube.com/watch?v=MHHjP7XrBq0&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DMHHjP7XrBq0











http://m.youtube.com/watch?v=MHHjP7XrBq0&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DMHHjP7XrBq0



Asimbonanga

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