lundi 31 mars 2014

Que choisir ?

Trois thèmes majeurs de blog en moins de 24 heures, c'est inédit....en ce qui me concerne.
Mais quel sujet choisir ?
Les municipales ?
Après avoir relu mon billet d'hier soir sûrement trop optimiste, aveugle ou autiste diraient certains, je n'ai pas vraiment le désir de renouveler l'exercice. La débâcle de 2014 appartient déjà à l'histoire. Il faut que les socialistes prouvent leur engagement par leur volonté, leurs capacités et leurs compétences. Il est difficile de déloger une équipe qui effectue une politique clienteliste à tout va. Ensuite, il faut faire confiance aux élus de droite pour se faire les rois de l'immobilisme ou se fourvoyer dans quelques affaires sordides. Néanmoins, il ne faut pas rêver mais lorsque le balancier va trop loin d'un côté, il repart tout aussi fort de l'autre. On peut penser que 2020 équilibrera les couleurs des infographies médiatiques.

Les comptes nationaux ?
On attendait 4,1%, le deficit ne s'est contracté que de 0,6 points, à 4,3%. C'est un assez bon résultat dans un climat decliniste, qui ne permet pas au plus grand nombre de retrouver la confiance. Il faut rappeler qu'on part quand même de 7 % en 2010. Il est à noter aussi que la baisse de 2011 à 2012 n'est que de 0,3 points, alors que la plupart des mesures activées n'ont pour origine que le gouvernement précédent. Sans aucun doute , l'efficacité est meilleure à gauche.
Les dépenses augmentent toujours un peu mais moitié moins qu'en 2012. Les raisons ? Les prestations sociales pour une large part. Mais faut il démonter notre modèle social et paupériser une part supplémentaire de la population ? Est ce que les français qui ont voté à droite ou qui n'ont pas voté du tout souhaitent la baisse des prestations ? Ne plus indemniser correctement les chômeurs ?
Il y a aussi la confirmation que la croissance était de 0,3 % en 2013 après un 0 en 2012. Le pouvoir d'achat croit sur l'année et les exportations rebondissent en fin d'année.
Inutile que je m'attarde, allez lire les trois informations rapides sur le site INSEE

La nomination de Manuel Valls ?
C'est trop beau pour être vrai, tout le monde l'attendait, sauf moi.  Au tiercé, le favori gagnant, ça ne rapporte rien. Trop attendu il va décevoir un jour, c'est sur, mais dans longtemps, longtemps.... Ceci dit, l'impulsion sera sûrement bénéfique et nécessaire. Ayrault donnait une image ....peu dynamique. C'est l'opposé. Valls affiche un punch latin qui devrait satisfaire tous ceux qui attendent en permanence un leader avec des convictions et des coj....
Je ne suis pas sur que cela réponde aux attentes des socialistes militants ou même sympathisants. A lui de relever le défi....pour gagner 2022  !

L'indécision , quel luxe ...

dimanche 30 mars 2014

Une petite fessée pour la gauche, et alors ?

Copé le déclarait il y a quelques minutes, c'est la première victoire aux élections locales de l'UMP. Cet homme qui a une toute petite mine, il a bien du souci, assume que l' UMP,  parti traditionnel de notables ne possédait plus depuis longtemps de socle à l'échelon communal.
De fait, la gauche était aux manettes de la plupart des communes de plus de dix mille habitants, est au  pouvoir dans une très large majorité des départements, dans la plupart des régions, dispose d'une belle majorité au Sénat et à l'Assemblée Nationale.....
Après la mise en place d'une politique courageuse conjuguant à la fois la volonté de réduction des déficits et celle de retrouver de l'allant économique, le PS, la gauche de gouvernement a perdu une centaine de villes sur les neuf cents de dix mille habitants et plus..
L'effort demandé est important, sensible quelles que soient les couches sociales, mais il est nécessaire , peut être pas suffisant mais beaucoup plus juste et équilibré qu'auparavant.
Le courage ne paie pas. C'est parfois cruel.
L'exercice de la politique est un sport bien ingrat même  au niveau d'un modeste militant.
Perdre ce nombre important de mairies ou ne pas gagner beaucoup d'autres qui semblaient à leur portée est particulièrement décevant, attristant, décourageant même un peu plus pour tous ceux qui ont mis tout leur cœur dans cette campagne.
Mais au fonds, ce n'est pas si dramatique, cela ne changera rien à l'échelon national. Seulement le tiers du mandat de FH vient de s'écouler et les résultats ont le temps de s'enregistrer.
Tout ça est le jeu démocratique.
Ce qui l'est beaucoup moins , c'est l'élection de belles crapules comme Balkany ou des gens qui lui ressemblent.
Ce qui l'est beaucoup moins, c'est le comportement d'élus irrespectueux, omnipotents, autocrate mesquin, pratiquant allègrement le népotisme, il est vrai seulement à l'échelon communal...
Ce qui l'est beaucoup moins, c'est que des personnes exercent ou exerceront des responsabilités et n'en sont pas dignes (6 villes pour le FN dont deux par bêtises de la gauche ou de la droite, ça ne
mérite pas plus qu'une parenthèse)...
Pour conclure une question :
La docimasie aurait elle suffit à empêcher l'élection d'escrocs ou de futurs malfaisants ?

samedi 29 mars 2014

Et le cynisme en politique, ça paye ?


Hier je traitais de manière un peu brouillonne la question de l'honnêteté en politique, aujourd'hui j'introduis juste le problème de ce que j'appelle le cynisme en politique
Dans le cas présent, je devrais plutôt définir ce qui me préoccupe par du népotisme.
Le maire de VO fraîchement réélu pour la quatrième fois n'a pas trouve mieux de faire élire son fils comme adjoint au maire...
Conseiller, c'était déjà curieux surtout après avoir recruté une belle fille et trouver sa compagne "sur place" mais afficher publiquement sa volonté de créer une dynastie dans une commune de près de 30000 habitants....
Népotisme, cynisme, peu importe, ce qui est certain, c'est que ce sont des pratiques politiques de
merde.
Par ailleurs, les deux élus les plus inquiétés dans le cadre d'une enquête sur des malversations dans le cadre de la gestion d'une association (restaurant, voyages, hôtels....) ont été eux aussi élus adjoint au maire.
C'est moi, ou c'est un scandale ?

vendredi 28 mars 2014

L'honnêteté en politique, ça paye ?


Vous me direz, mais pourquoi poser cette question, alors que tout le monde connaît la réponse ?
Même sans être populiste, on répond, évidemment non.
En réalité cette interrogation est un vrai sujet qui mériterait qu'on s'y attarde un peu plus.
Je vous rassure, je suis fatigué, il ne reste plus que 5% de batterie sur  mon i pad, je ne vais pas développer le sujet. Je souhaite juste vous le proposer, y réfléchir quelques minutes.

Depuis dimanche, chacun a en tête des exemples d'élections scandaleuses d'odieux personnages et ce dès le premier tour. L'icône immonde est sans aucun doute Balkany. Mais il y en a d'autres, même un ou deux à gauche ( plutôt un d'ailleurs) . Cherchez, je ne vais pas tout vous dire. Deux indices, il roule très vite et est copain avec Tapie....
Pour compléter le tableau, je viens d'avoir la confirmation que mon maire sortant réélu dispose au sein de son conseil municipal de deux personnes soupçonnées de détournement de fonds. Je n'en dis pas plus, l'affaire est complexe, vous vous en foutez, mais les faits s'ils sont avérés sont très graves.
De plus, ce qui aujourd'hui pourrait me paraître réjouissant , est que le maire sortant réélu devrait être assez sérieusement éclaboussé ( je vous ferai partage tout ça et même un peu plus assez rapidement, élément qui prouverait bien ce que j'imaginais il y a quelques semaines...) . Désolé pour la longueur de la parenthèse.
Est ce qu'il y a lieu de pousser le cynisme encore plus loin ? L'honnêtete ne paie pas, mais alors la malhonnêteté, est elle récompensée ? Eh bien, non plus. Il est en effet rarissime de constater qu'un élu véreux élu à tort après être plus que soupçonné, serait à nouveau élu ou réélu.

C'est une des raisons de l'augmentation constante (ou la croissance régulière) de l'abstention dans nos démocraties.
La dictature de la transparence nous rend tous méfiants. On ne croit plus aux politiques, les journalistes nous racontent ce qu'ils veulent, la justice n'est plus impartiale...etc...en bref, une crise des institutions qui se caractérise par une crise de confiance généralisée en nos élites.
Que de portes ouvertes enfoncées, non ?
Je précise que ce n'est pas bien entendu mon diagnostic personnel mais quelque chose qui se ballade dans les esprits depuis de nombreuses années.
Mais la question que je soulève est celle ci (je me répète) : l'impossibilité de distinguer l'honnetete du contraire est il un facteur aggravant de l'abstention ?
Il n'y a que les imbéciles qui ne doutent pas. Au final, ces non votants, ne sont ils pas perdants, en fin de comptes, car perdus ? Ils ne se sentent pas capables d'apprécier les programmes, les réalités, le passé, pas assez motives,ils ne peuvent choisir....d'autres votent quand même, presque par habitude mais sans plus de discernements....le zapping, l'accumulation d'infos contradictoires....
Pour conclure, j'ajouterai qu'après avoir fait de gros efforts pour ne pas être trop manichéens, je dirais qu'en dehors du pouvoir, seul l'amour de l'argent permet d'aiguiser sa face sombre ...ce n'est quand même pas de ma faute si les gens de droite aiment beaucoup plus l'argent que ceux de gauche....
Bon d'accord Cahuzac....mais il n'a pas été réélu...





mercredi 26 mars 2014

Le prochain Premier Ministre

Quand on se souvient des jérémiades des frontistes  lorsqu'ils évoquaient le traitement soi disant  défavorable des médias à leur encontre, on peut être deux fois plus en colère. Leur modeste succès a été couvert par une multitude de reportages. La culture zapping est à la hauteur de ses aberrations. Comme quoi, on peut faire du pognon avec tout...
Je pense que mon intro ne décevra pas mes détracteurs habituels favoris mais précieux car peu nombreux. J'ajoute pour lui, leur faciliter la tâche, mes obsessions restent le fascisme, et les autres ismes qui vont bien avec, la cruauté, la méchanceté de l'être couple parfois avec une bêtise abyssale.

Ceci dit, mon sujet du soir sera traité toujours trop vite, en quelques lignes, n'aura qu'un objectif, penser à autre chose que les déceptions locales en suscitant peut être un débat entre soi et soi.
La question est de s'interroger sur le meilleur Premier Ministre après Ayrault. Quel serait la femme ou l'homme de la situation ?
J'ai effectué quelques recherches sans grande réussite. Au final, peu d'Instituts ou de médias s'interrogent.
Au préalable, il est plus prudent de se demander pour faire quoi ? Quelle politique ? Changer de cap ?  Poursuivre sur les voies tracées ?
Le changement de cap serait un orientation plus gauchisante et porterait les couleurs d'un traitement très socialisant à l'ancienne des valeurs de la gauche. Quelques socialistes très respectables y sont favorables. C'est le cas de Henri Emmanuelli, je le cite car je l'aime bien de par sa proximité et plus généralement par son humanité et son talent de tribun. Mais ils se trompent. Que veulent les français qui ont voté ? Sûrement pas un virage plus à gauche . Il est vrai que les autres n'ont pas voté. Comme cela, on est tranquille, on ne sait pas ce qu'ils souhaitent ! On, ils sont bien avancés.
Alors, un virage à droite. Ils sont 60% de 60% à faire semblant de le souhaiter. Au final, cela fait peu et de surcroît ils ne savent pas toujours ce qu'ils veulent. Dans tous les cas, ils devront attendre pour cela de bien nombreuses années.
En réalité, les français se moquent des orientations, ce qu'ils veulent ce sont uniquement des résultats.
Donc il conviendra de poursuivre dans la voie de la social démocratie voire du social libéralisme (non ce n'est pas un gros mot).
Qui pour cela ? Les sondages relatifs à la popularité des hommes politiques laissent apparaître que les sondés apprécient l'expérience. Qualité réconfortante et rassurante en période de crise. Le retour en grâce de Juppé est emblématique de ce mouvement.
Alors qui ?
Royale ? Trop compliqué à gérer
Ayrault  ? Si c'est un fusible, il a déjà sauté,
Montebourg ? Trop tôt
Aubry ? Trop tard
DSK ? J'aimerais bien mais je suis presque le seul
Taubira ? J'aimerais mais là je suis vraiment le seul
Valls ? Ça viendra, pas assez rassurant

Pour moi, ça pourrait être Fabius. Son expérience, sa compétence, sa vision, son intelligence ....
30 ans après ça le ferait dans les livres d'Histoire ! Alors oui Fabius.


lundi 24 mars 2014

La poussée de la nébuleuse


J'ai longtemps hésité pour choisir le titre. J'avais pensé aussi à "Les Franchouillards Nébuleux n'ont pas d'avenir". Franchouillards, d'accord, nébuleux, c'est certain, leur ligne politique est tellement ambigüe que certains points de leur programme sont empruntés à la gauche radicale, d'autres à la droite conservatrice mais le cœur reste bien à l'extrême de la droite revancharde teintée d'une xénophobie un poil raciste.
Pourquoi n'ont pas d'avenir ? La raison en est simple, quand le FN gagne une ville, il la perd le coup suivant ou démissionne.
Un ami m'a soufflé, un autre titre, "élections piège à cons...". C'est tentant. Il est vrai que les résultats peuvent laisser penser qu'hormis une horde de cons véritables, peu de personnes se sont déplacées. Tout cela est trop radical, peu tolérant, et vraiment pas respectueux de la démocratie.
Il m'a suggéré aussi " et ils sont là, et ils sont là...". Ce n'est pas mal, mais cela donne une couleur de sportivité à un exercice où les vieux sont les vrais gagnants car bien plus nombreux à voter.

Finalement, la poussée de la nébuleuse j'aime bien. D'autant plus qu'elle est bleue presque foncée et se nomme Boomerang en référence à l'autre sortant réélu (Voir article ancien).
Tout le monde craint ou en fait des tonnes autour du score du FN.
Regardons les faits. Une seule mairie prise (convoitée depuis tellement longtemps qu'on pouvait penser que c'était déjà fait) et un score de 9,2% pour les communes de dix mille habitants et plus !
Étonnant non ? Et encore, je suis beau joueur, je ne m'intéresse qu'aux communes importantes. Dans le cas contraire, leur score est plus proche d'un parti fantôme.
A comparer, le score des grands perdants, la gauche socialiste, est plus de quatre fois plus important ...
Patience, un nouvel exutoire se profile fin mai et ensuite ça fera pschitt...un gros gaz, la nébuleuse.

samedi 22 mars 2014

Parler sans Crimée

Je suis frappé du nombre de personnes qui dissertent d'un des sujets les plus complexes du moment, la situation de l'Ukraine et de sa presqu'île la Crimée.
Le nombre de spécialistes en politique étrangère, d' historiens spécialistes de la région, de pro Poutine sans connaître le commencement du début de ses intentions est vraiment impressionnant.
En honnête homme je savais que ma culture en la matière était juste moyenne mais à les lire ou les entendre, si je me compare je suis juste nul.
Il est vrai qu'ayant eu vingt ans bien avant 1990, l'URSS n'était qu'un grand ensemble dont on se souciait assez peu, dans les programmes classiques, de détailler les multiples républiques ou régions assimilées.
En dehors de la guerre de Crimée, grace au football on connaissait bien Kiev et son dynamo et sans autre curiosité, les connaissances historiques de base pourraient s'arrêter là.
Seulement dans cette société mondialisée, on se sent concerné par toute affaire, tout accident, tout incident, on use notre capital empathie pour tous les événements dont on a connaissance, quel que soit l'événement, sa localisation et la manière dont on nous le rapporte.
Mais il y'a pire, il faut ensuite qu'on ait une opinion avisée, réfléchie, documentée, sans erreur d'appréciation....sans la moindre erreur d'ailleurs. Ensuite, il faut prendre partie avec son cadre de référence perso. Comme si le cela suffisait pour analyser  une situation de crise géopolitique dont l'importance est inédite depuis la fin de la guerre froide.
Bref, c'est l'exemple type où toute opinion doit être modulée, exprimée prudemment avec toutes les réserves nécessaires. Tout ça est valable même si on a fait sciences po ou l'ENA. Dans tous les cas il faut rester modeste.
Maintenant que j'ai fait les réserves d'usage je m'interroge sur les souhaits réels des criméens, des ukrainiens dans leur ensemble, afin d'appliquer ce fameux droit des peuples à disposer d'eux mêmes .
Dans cette affaire, il est évident que la volonté de faire le bien pour les ukrainiens, n'est pas la seule motivation des intervenants extérieurs y compris les Russes, je dirais même surtout les Russes.
Quelles sont aussi les véritables intentions de Poutine ?  Doit on lui faire confiance ?
Si je me fie à mon propre cadre de référence, je crains que non et je dirais que les autres parties ont intérêt à jouer serré  afin d'éviter d'autres annexions. Mais seraient elles toujours illégitimes ?
Pour la Crimée, c'est plié, mais il vaudrait mieux à mes yeux que ses ambitions s'arrêtent là. Je n'aborderai pas le problème insoluble des sanctions tant les intérêts des uns et des autres sont différents. C'est probablement la grande force de la Russie.
On peut s'interroger aussi si ce conflit international à caractère géostratégique,  ne serait pas aussi un affrontement de deux systèmes politiques, l'un démocratique, l'autre ni une dictature, ni une démocratie. Une troisième voie encore inconnue, peu recommandable, avec des fondements patriotiques exacerbés, mais qui semble plaire à certains.
En parler oui mais tranquillement....

C'est l'histoire d'un mec

C'est l'histoire d'un mec qui est devenu maire par hasard il y a 25 ans.  Il n'était pas préparé à ça, il n'était pas f...