dimanche 29 mars 2020

Le journal d'un confiné (acte 5 : L'heure du bonheur ou rien)

Jour 11
Rien.

Jour 12
On ne va pas se le cacher, on se fait chier. Vraiment.
Il y a des jours, ça va, on se lève du bon pied, le soleil brille, les oiseaux chantent, on est content d'être en vie...
J'ai le sentiment que ces jours sont derrière nous. La situation des pays européens s'aggrave jour après jour. Le  confinement sensé être la solution, la seule solution ne montre aucun résultat tangible même pour les pays qui l'ont démarré avant nous. Hier la fin du confinement serait le 15 avril, on comprenait déjà fin avril. Aujourd'hui on  imagine déjà  beaucoup plus tard dans la mesure où les tests indispensables ne peuvent être réalisés en quantité nécessaire. 100 000 par jour à compter du mois de juin seulement... Donc 600 jours pour les réaliser ....ou prendre le risque d'un redémarrage de l'épidémie.

En ce qui me concerne, hormis vingt minutes de gym, je n'ai  rien fait.
Les jours passent, c'est chouette. En voilà treize à la douzaine.

En pays de jeune, les lendemains vendent des surlendemains.     Henri Michaux
Jour 13
Un porte-bonheur ce treizième jour ? Pas pour tout le monde.
En ce qui me concerne, je n'ai pas bougé. Evidemment pas bougé mais toujours bloqué sur le même thème "on se fait chier" toujours autant, comme hier à la même heure. Enfin pas tout à fait. Quel bonheur ce changement d'heure ! Voilà un vrai sujet, l'heure d'été. On perd une heure de sommeil (on s'en fout) mais on mange plus tôt, on déjeune plus tôt, on dîne plus tôt et puis, il nous reste du temps pour grignoter avant de se coucher. Manger n'est plus un besoin mais un objectif. Le covid 19 aura du mal à nous avoir, par contre le cholestérol se fait une place de choix avec "patience et longueur de temps.."
Un petit point politique.
Que penser des couvre-feux ? Est ce bien utile ? N'est ce pas une preuve de faiblesse ? Et encore pire que tout, comment le faire respecter sans un minimum de moyens ? Les réponses sont dans les questions.
Je connais une commune où le maire s'est empressé de prendre un arrêté de couvre-feu. Incapable de faire respecter les règles de confinement, cet élu "trop expérimenté" a pris cette décision....seulement trois jours plus tard un véhicule était incendié volontairement .....ce qui s'appelle mettre de l'huile sur le feu et avec le couvre-feu, le feu couve. Pas de chance, il est temps que ce mandat s'achève.
Fin du treizième, ouais (ça veut dire yes) !

Une  petite étincelle négligée peut causer un vaste incendie 


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